"Essonne sans SIDA" : les coulisses des ateliers
À côté des données médicales et épidémiologiques nécessaires à l’élaboration du diagnostic territorial, nous avons proposé des ateliers d’écriture destinés aux partenaires du projet. Leur intérêt est de favoriser la création et la créativité du collectif et de faire émerger les expériences et savoirs implicites des participants.
45 personnes ont participé à 1 ou plusieurs des 13 ateliers que nous
avons animés : professionnels et bénévoles du secteur médical, social et
médico-social (hospitaliers, professionnels libéraux, associations
d’usagers, association de prévention du SIDA, associations de prévention
et soin des addictologies, associations d’accompagnement des migrants).
Elles représentaient 21 structures et 6 secteurs d’activité.
Les écrits ont été analysés dans un rapport présenté au collectif et à l'ARS. Il a mis à jour les identités métiers des participants, une vision collective du projet et des propositions d’actions.
Tisser un collectif et esquisser une vision commune
Le détour par le récit fictif offre l’occasion de s’affranchir des contraintes (moyens, institutions, normes, habitudes, rôles…). Il donne accès à d’autres ressources pour comprendre le réel et engager ses transformations.
Les ateliers d’écriture contribuent ainsi à :
- Insuffler et conforter une dynamique créative dans les groupes.
- Renforcer les liens, créer du collectif en s’appuyant sur un espace et un temps de production qui favorisent l’écoute et le croisement des points de vue.
- Casser les routines et renouveler les langages.
- Préfigurer les coopérations à venir, en permettant aux participants de prendre déjà le risque d’écrire ensemble, et de sortir de leurs champs d’expertise habituels.
- Contribuer au diagnostic : identifier et partager les freins et forces en jeu.
- Esquisser une vision commune en travaillant sur les représentations et le vocabulaire d’un territoire sans Sida.